Y inclus, gratuitement, la version complète de Joseph Balsamo, réunissant les quatres tomes de la version classique, en format .epub et .mobi.Les «Mémoires d'un médecin» est une suite romanesque qui a pour cadre la Révolution Française et qui comprend «Joseph Balsamo», «le Collier de la reine», «Ange Pitou» et la «Comtesse de Charny». Joseph Balsamo veut apporter le bonheur aux hommes en sapant les monarchies du monde pour instaurer des gouvernements basés sur la souveraineté populaire, et cela en commençant par la monarchie française. Ses moyens sont colossaux: sorcier, magnétiseur, il est à la tête de puissantes sociétés secrètes s'étendant à tous les continents et dont les membres appartiennent à toutes les couches sociales.
Extrait : Gilbert était toujours là, roide, immobile, penché en avant et la couvant du regard. Mais, pour Gilbert, on le comprend bien, pour Gilbert, ignorant les phénomènes magnétiques, il n’y avait ni sommeil, ni violence subie. Il n’avait rien ou presque rien entendu de son dialogue avec Balsamo. Pour la seconde fois seulement, à Trianon comme à Taverney, Andrée paraissait avoir obéi à l’appel de cet homme, qui avait pris sur elle une si terrible et si étrange influence ; pour Gilbert, enfin, tout se résumait dans ces mots : « Mlle Andrée a un amant, du moins un homme qu’elle aime et avec lequel elle a des rendez-vous la nuit. »
Le dialogue qui avait eu lieu entre Andrée et Balsamo, quoique prononcé à voix basse, avait eu tous les semblants d’une querelle. Balsamo, fuyant, insensé, éperdu, semblait un amant au désespoir ; Andrée, demeurée seule, immobile, muette, semblait une amante abandonnée.
Ce fut en ce moment qu’il vit la jeune fille vaciller, se tordre les bras et tourner sur elle-même ; puis elle poussa deux ou trois râlements sourds qui déchirèrent sa poitrine oppressée ; elle s’efforça, ou plutôt la nature s’efforça de rejeter au dehors cette masse mal pondérée de fluide qui lui avait donné, pendant le sommeil magnétique, cette double vue dont nous avons, dans le chapitre précédent, vu se manifester les phénomènes.
Mais la nature fut vaincue, mais Andrée ne put réussir à secouer ce reste de volonté oublié sur elle par Balsamo. Elle ne put dénouer ces liens mystérieux, inextricables, qui l’avaient garrottée tout entière ; et, à force de lutter, elle entra dans ces convulsions qu’autrefois les pythies, sur le trépied, subissaient devant le peuple de questionneurs religieux qui bourdonnait sur le péristyle du temple.
Andrée perdit l’équilibre, et, poussant un douloureux gémissement, tomba sur le sable comme si elle eût été foudroyée par le coup de tonnerre qui en ce moment déchira la voûte du ciel.
Extrait : Gilbert était toujours là, roide, immobile, penché en avant et la couvant du regard. Mais, pour Gilbert, on le comprend bien, pour Gilbert, ignorant les phénomènes magnétiques, il n’y avait ni sommeil, ni violence subie. Il n’avait rien ou presque rien entendu de son dialogue avec Balsamo. Pour la seconde fois seulement, à Trianon comme à Taverney, Andrée paraissait avoir obéi à l’appel de cet homme, qui avait pris sur elle une si terrible et si étrange influence ; pour Gilbert, enfin, tout se résumait dans ces mots : « Mlle Andrée a un amant, du moins un homme qu’elle aime et avec lequel elle a des rendez-vous la nuit. »
Le dialogue qui avait eu lieu entre Andrée et Balsamo, quoique prononcé à voix basse, avait eu tous les semblants d’une querelle. Balsamo, fuyant, insensé, éperdu, semblait un amant au désespoir ; Andrée, demeurée seule, immobile, muette, semblait une amante abandonnée.
Ce fut en ce moment qu’il vit la jeune fille vaciller, se tordre les bras et tourner sur elle-même ; puis elle poussa deux ou trois râlements sourds qui déchirèrent sa poitrine oppressée ; elle s’efforça, ou plutôt la nature s’efforça de rejeter au dehors cette masse mal pondérée de fluide qui lui avait donné, pendant le sommeil magnétique, cette double vue dont nous avons, dans le chapitre précédent, vu se manifester les phénomènes.
Mais la nature fut vaincue, mais Andrée ne put réussir à secouer ce reste de volonté oublié sur elle par Balsamo. Elle ne put dénouer ces liens mystérieux, inextricables, qui l’avaient garrottée tout entière ; et, à force de lutter, elle entra dans ces convulsions qu’autrefois les pythies, sur le trépied, subissaient devant le peuple de questionneurs religieux qui bourdonnait sur le péristyle du temple.
Andrée perdit l’équilibre, et, poussant un douloureux gémissement, tomba sur le sable comme si elle eût été foudroyée par le coup de tonnerre qui en ce moment déchira la voûte du ciel.
Mais elle n’avait pas touché le sol, que Gilbert, avec l’agilité et la vigueur du tigre, s’était élancé vers elle, l’avait saisie entre ses bras, et, sans s’apercevoir qu’il eût un fardeau à soutenir, l’emportait dans la chambre qu’elle avait quittée pour obéir à l’appel de Balsamo, et dans laquelle brûlait encore la bougie près du lit défait.
Gilbert trouva toutes les portes ouvertes, comme les avait laissées Andrée.
Joseph Balsamo IV - Alexandre Dumas (livre audio) | @ebookaudio
Gilbert trouva toutes les portes ouvertes, comme les avait laissées Andrée.
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