lundi 5 décembre 2016

Les Mystères du peuple - Tome VI - Eugène Sue (livre audio) | @ebookaudio

Les Mystères du peuple - Tome VI - Eugène Sue (livre audio)Y inclus, gratuitement, 4 ouvrages au format.epub et .mobi.

"Les Fables" d'Ésope tomes I et II
"Tragédies"d'Eschyle
"Le Voyage de Monsieur Perrichon" d'Eugène Labiche
Histoire d’une famille de prolétaires à travers les âges Le ton de cette immense fresque historique et politique en seize volumes est donné par son exergue : «Il n’est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n’aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l’insurrection.» Les Mystères du peuple est l'histoire rétrospective, de 57 avant Jésus-Christ à 1851, de la famille Lebrenn. À la veille de la conquête de la petite Bretagne par César, cette famille vit paisiblement près des pierres de Karnak. La défaite de la bataille de Vannes marque le début de la servitude pour les descendants de Joel, le brenn (chef) de la tribu de Karnak. À l'esclavage imposé par les Romains, succède l'oppression physique exercée par les Franks puis la domination morale exercée par l'Église qui prône que ceux qui souffrent dans ce bas monde seront récompensés dans les cieux. Au fil de l'Histoire chaque représentant de cette famille devra affronter un nouvel oppresseur pour reconquérir la liberté originelle de ses ancêtres.

Extrait: Après avoir forcé Karl-le-Sot de donner sa fille Ghisèle (bientôt morte de chagrin) à Rolf, avec la Bretagne et la Neustrie pour dot, Roth-bert, comte de Paris, ne se contentant plus d’outrager, de spolier la royauté, se révolta ouvertement en 922 contre Karl-le-Sot, se fit couronner et sacrer à Reims par l’Eglise catholique, fidèle à son pieux usage de tous les temps, de sacrer et consacrer usurpations iniques et violences sanglantes, pourvu qu’on la paye. Cependant bon nombre d’autres seigneurs français, jaloux de voir Roth-bert, leur égal, s’emparer du trône, lui livrent bataille ; il est tué. Sa mort ne profite pas à Karl-le-Sot ; en 929, il meurt détrôné dans le château de Péronne, prisonnier d’Herberth, comte de Vermandois. La dernière femme de ce misérable SOT, quittant la France avec le fils qu’elle avait eu de lui, se retire avec son enfant auprès d’Adelestan, roi d’Angleterre, dont elle est sœur. Après la mort de Roth-bert, Radulf (ou Raoul), duk de Bourgogne, s’emparant du trône vacant, au préjudice du fils de Karl-le-Sot, fut sacré roi par le clergé dans la basilique de Saint-Médard, à Soissons. Durant son règne (de 924 à 936), de nouvelles expéditions de pirates north-mans partis des mers du nord viennent ravager la Gaule ; les Hongrois l’envahissent à leur tour, les guerres incessantes des seigneurs entre eux mettent le comble aux maux du pays. L’usurpateur Raoul meurt sans enfants ; un parti de seigneurs français fait alors revenir d’Angleterre le fils de Karl-le-Sot. Ce fils, nommé Ludwig, qui arrivait ainsi d’outre-mer, fut surnommé Ludwig-d’Outre-mer. Sous son règne, qui dura de 936 à 964, année où il mourut à Reims d’une chute de cheval, la Gaule fut constamment déchirée par les guerres civiles et étrangères, surtout excitées par les violentes ambitions des Comtes de Paris, descendants d’Eudes et de Roth-bert-le-Fort. Cette puissante famille franque devait être aussi fatale à la race de Karl-Martel que ses aïeux les Maires du palais avaient été funestes à la race de Clovis. Les Comtes de Paris, plusieurs fois maîtres du trône, étaient d’origine germanique comme tous les seigneurs franks, leurs parents, qui s’étaient partagé la Gaule, notre mère-patrie. Ainsi le fils de Roth-bert, Hugh-l’Abbé, après avoir fait ép
ouser sa sœur Herberge à Ludwig-d’Outre-mer, laissa en mourant deux filles et trois fils : l’aîné Hugh, surnommé le Chappet (parce qu’il portait toujours une chappe d’abbé), fut duc de l’île de France, comte de Paris et d’Anjou ; ses deux frères Otho et Henrichfurent ducs de Bourgogne ; ses deux filles épousèrent, l’une Richard, duk de Normandie, petit-fils du vieux Rolf, et l’autre Frédérich, duk de Lorraine. Ludwig-d’Outre-mer, mort d’une chute de cheval en 964, eut un fils, Lothèr, qui après un règne désastreux, mourut à Reims le 2 mars 986, empoisonné par sa femme, la reine Imma, et l’évêque de Laon, son amant, laissant un fils de vingt ans nommé Ludwig-le-Fainéant. Ce dernier rejeton de Karl-le-Grand règne depuis un an sur la Gaule au moment où commence ce récit, qui se passe vers le mois de mai 987.
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