Y inclus, gratuitement, "Apologie de mort à crédit" de Robert Denoël,  en format .epub et .mobi et audio .mp3.Jean Lehoulier doit fuir, avec sa famille, pour le Canada, car il a tué, dans une rixe, l'un de ses amis, Pierre Noël. Un jour, arrive un nouveau voisin, qui n'est autre que la veuve Noël et ses trois enfants. Les familles s'entraident, le fils Lehoulier, Arthur, tombe amoureux de la fille de Mme Noël, Suzanne. Le cousin d'Arthur, Gaspard, homme rustre, et méchant, est jaloux d'Arthur : il cherche à se débarrasser de lui et convoite Suzanne. Un jour, les deux jeunes gens partent pour une chasse aux phoques. Pris dans la tempête, seul Gaspard en revient. Gaspard peut maintenant épouser Suzanne.
Extrait : Le chef de la famille s’appelait Labarou ; le fils, Arthur, et le cousin, Gaspard.
Quant aux deux femmes, l’une répondait au nom de mère Hélène et l’autre au sobriquet de Mimie.
Tout ce petit monde vivait en parfaite intelligence, se contentait de peu et n’avait pas la moindre idée que l’on fût plus heureux ailleurs que sur cette lisière de côte désolée qu’il habitait.
Pour peu que la pêche allât bien, que la tempête ne vînt pas démolir la barque ou abîmer les filets et que le hareng, la morue et le maquereau fissent leur migration au temps voulu, on n’en demandait pas davantage.
L’automne et le printemps, une goélette de cabotage parcourait cette partie de la côte, approvisionnant les pêcheurs échelonnés çà et là, achetait leur poisson et les quittait pour ne revenir qu’à la nouvelle saison navigable.
Quelquefois cette goélette avait à son bord un missionnaire, chargé des intérêts spirituels de cette vaste étendue de pays.
Et cette visite bisannuelle, impatiemment attendue, constituait tout le commerce qu’avait avec le reste de l’humanité la petite colonie de Kécarpoui.
Car c’était sur la rive droite de la rivière Kécarpoui, à son embouchure même dans le fond de la baie du même nom, que la famille Labarou avait assis son établissement.
Cela remontait à 1840.
Un soir de cette année-là, en juillet, une barque de pêche lourdement chargée abordait sur cette plage.
Elle portait les Labarou et tout ce qu’ils possédaient : articles de ménage, provisions et agrès.
Un drame au Labrador - Wenceslas-Eugène Dick (livre audio) | @ebookaudio
Extrait : Le chef de la famille s’appelait Labarou ; le fils, Arthur, et le cousin, Gaspard.
Quant aux deux femmes, l’une répondait au nom de mère Hélène et l’autre au sobriquet de Mimie.
Tout ce petit monde vivait en parfaite intelligence, se contentait de peu et n’avait pas la moindre idée que l’on fût plus heureux ailleurs que sur cette lisière de côte désolée qu’il habitait.
Pour peu que la pêche allât bien, que la tempête ne vînt pas démolir la barque ou abîmer les filets et que le hareng, la morue et le maquereau fissent leur migration au temps voulu, on n’en demandait pas davantage.
L’automne et le printemps, une goélette de cabotage parcourait cette partie de la côte, approvisionnant les pêcheurs échelonnés çà et là, achetait leur poisson et les quittait pour ne revenir qu’à la nouvelle saison navigable.
Quelquefois cette goélette avait à son bord un missionnaire, chargé des intérêts spirituels de cette vaste étendue de pays.
Et cette visite bisannuelle, impatiemment attendue, constituait tout le commerce qu’avait avec le reste de l’humanité la petite colonie de Kécarpoui.
Car c’était sur la rive droite de la rivière Kécarpoui, à son embouchure même dans le fond de la baie du même nom, que la famille Labarou avait assis son établissement.
Cela remontait à 1840.
Un soir de cette année-là, en juillet, une barque de pêche lourdement chargée abordait sur cette plage.
Elle portait les Labarou et tout ce qu’ils possédaient : articles de ménage, provisions et agrès.
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