jeudi 20 octobre 2016

Cantique de Noël - Charles Dickens (livre audio) | @ebookaudio

Cantique de Noël - Charles Dickens (livre audio)Un soir de Noël, Scrooge, vieil homme d'affaires avare et cupide, a une hallucination en rentrant chez lui : il voit le fantôme de Jacob Marley, son associé décédé des années auparavant, dans le marteau de la porte. Sans s'inquiéter outre mesure de cette « sottise », Scrooge s'apprête à se mettre au lit lorsque la sonnette qui servait autrefois à appeler les domestiques se met à tinter. Or, cette sonnette aboutit à une pièce condamnée depuis bien longtemps, et personne n'a donc pu en tirer la ficelle... Voici le conte de Noël le plus connu de l'auteur, une belle histoire à lire au coin du feu, chaque année, juste avant Noël...

Extrait : Là-dessus, pas l’ombre d’un doute. Le registre mortuaire était signé par le ministre, le clerc, l’entrepreneur des pompes funèbres et celui qui avait mené le deuil. Scrooge l’avait signé, et le nom de Scrooge était bon à la bourse, quel que fût le papier sur lequel il lui plût d’apposer sa signature.

Le vieux Marley était aussi mort qu’un clou de porte.
Attention ! je ne veux pas dire que je sache par moi-même ce qu’il y a de particulièrement mort dans un clou de porte. J’aurais pu, quant à moi, me sentir porté plutôt à regarder un clou de cercueil comme le morceau de fer le plus mort qui soit da
ns le commerce ; mais la sagesse de nos ancêtres éclate dans les similitudes, et mes mains profanes n’iront pas toucher à l’arche sainte ; autrement le pays est perdu. Vous me permettrez donc de répéter avec énergie que Marley était aussi mort qu’un clou de porte.
Scrooge savait-il qu’il fût mort ? Sans contredit. Comment aurait-il pu en être autrement ? Scrooge et lui étaient associés depuis je ne sais combien d’années. Scrooge était son seul exécuteur testamentaire, le seul administrateur de son bien, son seul légataire universel, son unique ami, le seul qui eût suivi son convoi. Quoiqu’à dire vrai, il ne fût pas si terriblement bouleversé par ce triste événement, qu’il ne se montrât un habile homme d’affaires le jour même des funérailles et qu’il ne l’eût solennisé par un marché des plus avantageux.
La mention des funérailles de Marley me ramène à mon point de départ. Il n’y a pas de doute que Marley était mort : ceci doit être parfaitement compris, autrement l’histoire que je vais raconter ne pourrait rien avoir de merveilleux.

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