Y inclus, gratuitement, "L'arbre de Noël et le mariage" de Dostoiëvski au format.epub, .mobi. et livre audio et "Poésies" de Friedrich Gottlieb Klopstock au format .epup et .mobiExtrait: Sémione Ivanovitch avait été promu favori d’Oustinia Féodorovna du jour qu’on avait conduit au cimetière de Volkovo certain cadavre qui, de son vivant, avait trop aimé les liqueurs. Retraité du service civil – pour ne pas dire chassé, ce personnage, en dépit de son œil crevé et de sa jambe manquante – perdus, à ce qu’il disait « dans un accident de bravoure » – ce personnage n’en avait pas moins su gagner toutes les faveurs dont Oustinia Féodorovna pouvait être la dispensatrice et sans doute eût-il encore longtemps vécu en pique-assiette s’il ne fût subitement mort en ivrogne fieffé à la suite de libations immodérées. Cela se passait à Pieski alors qu’Oustinia Féodorovna n’avait que trois locataires, sur lesquels, après transfert et extension de l’établissement, il ne lui resta plus que le seul M. Prohartchine.
Faut-il en incriminer les incontestables défauts de M. Prohartchine ou ceux de ses nouveaux commensaux ? mais, dès le début, les relations ne semblaient pas des plus excellentes. Il faut qu’on sache que les nouveaux pensionnaires d’Oustinia Féodorovna vivaient en vrais frères. Plusieurs étaient employés dans les mêmes bureaux. Ils perdaient tour à tour leur paie en jouant entre eux chaque premier du mois ; tous aimaient à jouir en compagnie des joies de l’existence. Ils se plaisaient aussi parfois à deviser de choses élevées, bien que tout ne se passât pas alors sans escarmouches, mais l’accord se rétablissait bientôt, les préjugés étant bannis de cette république.
Prohartchine - Fyodor Mikhailovich Dostoyevsky (livre audio) | @ebookaudio
Faut-il en incriminer les incontestables défauts de M. Prohartchine ou ceux de ses nouveaux commensaux ? mais, dès le début, les relations ne semblaient pas des plus excellentes. Il faut qu’on sache que les nouveaux pensionnaires d’Oustinia Féodorovna vivaient en vrais frères. Plusieurs étaient employés dans les mêmes bureaux. Ils perdaient tour à tour leur paie en jouant entre eux chaque premier du mois ; tous aimaient à jouir en compagnie des joies de l’existence. Ils se plaisaient aussi parfois à deviser de choses élevées, bien que tout ne se passât pas alors sans escarmouches, mais l’accord se rétablissait bientôt, les préjugés étant bannis de cette république.
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