Y inclus, gratuitement, "Lettres portugaises" de Gabriel de Guilleragues au format .epup et .mobi et livre audio.Jacques voit réapparaître son frère qu'il a assassiné pour s'approprier sa fortune. Sa femme Fanny découvre le crime mais ne crois pas au revenant...
Extrait: Elle se laissait faire la cour avec une aisance captivante qui n’accordait jamais rien, car elle était fort honnête femme. Mais il lui semblait qu’elle ne pourrait plus jamais se passer d’hommages.
Dans le grand salon, sur le parquet en marqueterie, datant de Tavannes, elle promenait sa royauté de l’un à l’autre de ses hôtes, distribuant ses grâces avec équité. Le fameux terrain de golf avait valu aux Munda de la Bossière les fréquentations les plus flatteuses et nous ne sommes plus, du reste, à une époque où la fortune du manchon Héron eût pu être un obstacle aux triomphes mondains de la noblesse.
Dans le grand salon, sur le parquet en marqueterie, datant de Tavannes, elle promenait sa royauté de l’un à l’autre de ses hôtes, distribuant ses grâces avec équité. Le fameux terrain de golf avait valu aux Munda de la Bossière les fréquentations les plus flatteuses et nous ne sommes plus, du reste, à une époque où la fortune du manchon Héron eût pu être un obstacle aux triomphes mondains de la noblesse.
Les invités ne demandaient même plus si l’on avait des nouvelles d’André. Cela eût paru indécent. Jacques et sa femme étaient considérés comme les véritables maîtres de la Roseraie.
Tout à coup, Fanny ne prêta plus aucune attention aux histoires de jeu ou aux potins qu’on lui rapportait des derniers thés-tango. Les Saint-Firmin venaient d’entrer.
Elle ne reconnaissait plus Marthe. Elle ne l’avait pas vue depuis cinq ans. La jeune femme du notaire de Juvisy n’était plus que l’ombre d’elle-même. Sa pâleur était devenue quasi diaphane. On eût dit une blanche image de missel prête à s’envoler. La simple robe de tulle blanc dont elle était revêtue accentuait encore cette allure d’ange.
L'Homme qui revient de loin - Gaston Leroux (livre audio) | @ebookaudio
Tout à coup, Fanny ne prêta plus aucune attention aux histoires de jeu ou aux potins qu’on lui rapportait des derniers thés-tango. Les Saint-Firmin venaient d’entrer.
Elle ne reconnaissait plus Marthe. Elle ne l’avait pas vue depuis cinq ans. La jeune femme du notaire de Juvisy n’était plus que l’ombre d’elle-même. Sa pâleur était devenue quasi diaphane. On eût dit une blanche image de missel prête à s’envoler. La simple robe de tulle blanc dont elle était revêtue accentuait encore cette allure d’ange.
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